49 – La violence. Venise 2019.

Dans cette page sont présentées les créations qui m’ont paru les plus convaincantes sur le thème de la violence.


Oeuvre bi-dimensionnnelles

Christian Marclay ( Suisse. Né en Californie)

Marclay


 

Jill Mulleady (Uruguay)

Mulleady


Sculptures Installations

 

Shilpa Gupta (Mumbaï -Inde )
La sculpture est un vantail de portail en fer qui s’ouvre régulièrement et fracasse peu à peu le mur dans un énorme bruit. Cette oeuvre a déjà été présentée en France il y a plus de 10 ans à la Biennale de Lyon


Sun Yuan et Peng Yu (Chine. Pékin)
L’oeuvre du haut : un trône vide, censé être celui  de Roosevelt mais aussi celui d’un empereur romain à cause des drapés. Le fil noir partant de ce qui serait l’emplacement de la main   alterne des moments de repos et des moments de fureur où il fouette à grands bruits et avec une extrême violence la cage de verre du pourtour laissant peu à peu des marques qui brouillent la visibilité.

La 2° installation présentée dans le pavillon International, également dans une cage de verre,  se compose d’un bras mécanique noir actionnant une raclette qui nettoie le sol partiellement recouvert d’un liquide s’apparentant à du sang.


Vidéos

Ryoji Ikeda   (Japon) présente « Data-Verse » à la Corderie: vidéo étourdissante d’images scientifiques qui partent de toutes les connexions de l’intérieur du cerveau pour celles du cerveau au corps humain, du corps à l’environnement de la maison, de la maison à la ville, de la ville au pays, du pays au continent, du continent à la terre , de la terre au cosmos. Et du cosmos au big bang. C’est bien fait, efficace , envoûtant au début mais à la longue, des diagrammes s’interposent, inutiles et même gênants pour une oeuvre qui, vu le lieu, est plastique et non scientifique

Et… au Pavillon International une autre oeuvre;  très dérangeante : un couloir peint en blanc et doté d’un éclairage totalement aveuglant dans lequel le spectateur est obligé de passer pour continuer sa visite.

video cosmos

Le Pavillon de la République d’Arménie au Palais Zenobbio. « Revolutionary SensoriuAu fond du jardin une petite construction carrée projette sur ses quatre murs des moments d’une manifestation des habitants  d’Erevan ..   Violente, tonitruante, mais l’intérêt est ailleurs :  l’astuce artistique fait que par un système complexe nous, visiteurs et spectateurs, nous  retrouvons acteurs sur les murs, pris dans les scènes et parmi les manifestants… et entraînés par le bruit et le mouvement, nous jouons à manifester avec eux.



 

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